Quel supplice
D’être témoin de ce vice
De voir à quel point ils manient mal leur tournevis

Comme des vaux-riens
Pis mon chum Sylvain
‘Sont loin de savoir se vouer à quelle main

Indignes personnages
‘Sont pas sortables
Ils mériteraient d’être enfermés dans des cages

Les autorités
‘Veulent pas s’en charger
Ils se privent de ce luxe pour une question d’moralité

Plus tôt, la catastrophe aurait pu être évité
Un monde sans vermine nuisible à persécuter
Un tas de poussière de moins à balayer
Si on avait avorté la première qui en a accouché

Prendre plaisir à leur varger dessus
Quelle déception si seulement je m’étais tu
Éviscérer du plus profond de leur âme
Les résidus de tache les plus macabres

Porter à droite la main à la pâte
C’est mieux qu’être gras les pieds dans les plats
Brodequin, coup de main, sans lendemain
C’est pas mon p’tit doigt qui m’emploie, ça vient de moi

Range ta gauche, garde l’autre pour la sauce
Ecchymoses, je m’exauce, finis la débauche
Hélas la poudrière est à sec
Littéralement, il s’agit de leur clouer le bec

S’ils étaient autosuffisants
Et s’achetaient du déodorant
Nous pourrions dormir sereins
Jouir du rêve antibactérien

Caramel et lune de miel, mettre à terme leurs rituels
Apolitique, xénophobie, allergique, anti-gauchiste

Ces excentriques se piquent sur le pic apique
Statiques, rachitiques, peu chics, épiques, s’étripent
Dire aux plus martyrs qui tirent, étirent
Ces sirs qui se font sentir empirent les rires du satyr